Tourisme : un pass et ça repart ?

SWEET FM
François Bonneau au château de Talcy ce vendredi 30 juillet
Crédit : Nicolas Terrien

30 juillet 2021 à 19h09 par Nicolas Terrien

Quels sont les impacts des mesures sanitaires sur la fréquentation touristique en Centre-Val-de-Loire ? Le président du Conseil régional, François Bonneau, était sur le terrain ce vendredi 30 juillet

La veille, le président de la région Centre-Val-de-Loire s’entretenait en visioconférence avec une trentaine de professionnels du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. A la fin des échanges, François Bonneau leur a indiqué qu’il rendrait une petite visite à certains d’entre-deux, tous en Loir-et-Cher, dès le lendemain : Beauval, Talcy, Chambord, Beauregard... "J’ai souhaité venir prendre le pouls du secteur" explique-t-il à l’occasion de son étape au château de Talcy, surtout une semaine après l’entrée en vigueur de l’extension du pass sanitaire. "Certains sites accusent des baisses de fréquentation de 15 à 20%, mais d’autres retrouvent leur chiffres de 2019". C’est justement le cas de Talcy qui n’enregistre qu’une très légère baisse en cette fin juillet, avec 3 125 visiteurs contre 3 491 en 2020.

François Bonneau

Les sites rassurés pour août ?

En tant qu’administratrice de Talcy pour le Centre des Monuments nationaux, Martine Royer-Valentin préfère parler de "quasi-stabilité" qui trouve son explication dans "la recherche, par le public, du calme et du beau, en visitant des lieux sereins où l’on croise peu de monde". A l’autre extrême en termes de fréquentation, Beauval a connu des premiers jours plutôt difficiles avec le pass sanitaire, mais l’installation d’un centre de dépistage à l’entrée du zoo permet depuis de retrouver un nombre de visiteurs plus en conformité avec cette période estivale. Quant à l’attitude des visiteurs contraints de présenter leur pass, c’est Michel qui témoigne : "Tout se passe bien, nous n’avons rencontré aucun problème" assure l’agent d’accueil du château de Talcy. "Nous avons juste refusé une personne qui n’avait pas de document, parce que pas au courant...".