Troo : un homme et sa fille retrouvés morts

SWEET FM
L'hypothèse d'un drame consécutif à une séparation est privilégiée

16 septembre 2021 à 22h35 par La rédaction

Les corps d'un homme de 48 ans et de sa fille, âgée de deux ans, ont été retrouvés dans une maison d'habitation située à Troo ce mercredi 15 septembre. Les enquêteurs s'orientent vers un acte criminel consécutif à une séparation.

Les gendarmes de la brigade de gendarmerie de Montoire-sur-le-Loir ont été appelés à la mi-journée ce mercredi 15 septembre pour intervenir dans une maison d’habitation située à Troo : à l’intérieur, se trouvaient deux corps sans vie, "correspondant à un homme âgé de 48 ans, locataire des lieux, et à sa fille, âgée de 2 ans" indique Frédéric Chevallier, procureur de la République de Blois. C’est le fils du défunt, un garçon de 25 ans, qui s’inquiétant de ne pas avoir de nouvelles, s’était rendu sur place et avait fait, le premier, cette tragique découverte avant de donner l’alerte.

Acte criminel puis suicide ?

Les constatations réalisées sur place par les militaires de la Brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Vendôme, ceux de la Section de recherches d’Orléans et par des techniciens en investigations criminelles de Blois, amènent à une hypothèse selon laquelle le quadragénaire a tué sa fille avant de mettre fin à ses jours : "l’autopsie du corps de l’enfant réalisée à Tours conclut à une mort consécutive à deux coups de feu tirés d’une carabine, sans doute celle retrouvée sur la scène de crime, ayant atteint le cœur et la zone thoracique proche, les deux coups étant mortels".

Le couple venait de se séparer

L’autopsie entamée sur le corps du père, toujours en cours, a quant à elle d’ores et déjà permis de mettre en évidence "la présence de trois coups de feu portés avec la même arme dont un serait mortel" fait-on savoir, ce qui serait "compatible avec un suicide". La séparation très récente du père et de la mère de la fillette pourrait être à l’origine des faits : la poursuite de l’enquête doit permettre de le confirmer, même si, "à ce jour, aucune plainte n’avait été enregistrée" souligne Frédéric Chevallier. Une aide psychologique, a été apportée en urgence à la mère de l’enfant décédé.