Une filière d'exploitation humaine mise à terre en Loir-et-Cher

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Les migrants devaient réceptionner et démonter des véhicules
Crédit : Gendarmerie de Loir-et-Cher

Publié : 19 décembre 2019 à 21h06 par Emilien Borderie

Les gendarmes de Loir-et-Cher se félicitent, ce mercredi 18 décembre, d'avoir mis un terme à un système de "traite d'êtres humains".

Dans la semaine du 9 au 15 décembre, les enquêteurs de la compagnie de Blois sont intervenus dans une casse automobile non déclarée implantée dans le secteur de Mer, où des migrants "recrutés" dans les campements sauvages de région parisienne étaient mis à contribution pour réceptionner et démonter des véhicules avant de les charger dans des conteneurs à destination du continent africain.

Non rémunérés

Acteurs sans doute bien malgré eux d'une véritable filière d’exploitation humaine, les étrangers impliqués n'étaient pas rémunérés, mais simplement logés... "dans des conditions indignes" précisent les militaires loir-et-chériens, qui ont interpellé les responsables de cette "traite d’êtres humains" pour reprendre leurs termes. Les intéressés seront sommés de s’expliquer prochainement devant la justice.