Vaccination : plus de créneaux que de candidats à Vendôme

Depuis l’ouverture de la vaccination à la totalité des personnes de plus de 18 ans depuis le 31 mai, on aurait pu s’attendre à un engouement général... Mais force est de constater que ce n’est pas le cas partout : "On observe des créneaux de rendez-vous non honorés sur le centre de vaccination de Vendôme" explique ce vendredi 4 juin le préfet de Loir-et-Cher, François Pesneau. A contrario, les autres centres loir-et-chériens font le plein, dont ceux de Blois -5 000 vaccinés par semaine- et de Romorantin-Lanthenay -2 800-. Le représentant de l’Etat se dit "ennuyé" par cette situation vendômoise, même s’il l’assure : "Aucun vaccin ne sera perdu, car nous saurons les redistribuer !".

Pourquoi cette situation sur le Vendômois ?

Sur l’arrondissement de Vendôme, près de la moitié de la population a déjà eu la première dose de vaccin. A ce jour, il reste donc 40 000 personnes potentielles à vacciner. Pour trouver un semblant d’explication, faut-il revoir le dimensionnement du centre de Satecno avec ses huit lignes de vaccination ? "Pas question de diminuer les dotations sur Vendôme" repousse le préfet. Faut-il trouver une raison dans le "J + 42" entre les deux doses ? Ce qui signifie qu’une personne primo vaccinée aujourd’hui devra recevoir sa deuxième injection autour du 15 juillet ? Peut-être, si l’on considère que la France sera en vacances, "mais le gouvernement réfléchit à un assouplissement de cette règle".

La moitié de la population vaccinée en Loir-et-Cher

Reste que 15 000 rendez-vous seront de nouveau proposés en Loir-et-Cher la semaine prochaine, et ils devront trouver preneur. "C’est pourquoi j’en appelle aux médias, car on sait qu’une communication peut influencer la prise de rendez-vous", notamment auprès des personnes qui se sont heurtées à l’impossibilité de dénicher un créneau il y a encore très peu de temps... A ce jour, 145 000 personnes ont reçu la première dose de vaccin en Loir-et-Cher, ce qui représente 44% de la population totale, et 55% des personnes majeures. Elles sont 60 000 à revendiquer la deuxième injection, soit 20% de population totale.