Vélo électrique : c’est le moment de s’y mettre
15 mars 2017 à 14h30 par Emilien Borderie
Et si c'était le moment de s'équiper, enfin, d'un vélo à assistance électrique ? Dans l'ouest comme ailleurs, les revendeurs de cycles mettent en avant la toute nouvelle subvention de l'Etat : l'équivalent de 20% du prix de l'engin !
"C’est une belle opération pour nous comme pour les acheteurs et ça arrive au bon moment, avec le retour du printemps !" s’enthousiasme Pierre Giraud, patron du magasin "Espace Cycle 53" aux portes de Château-Gontier, même si "C’est un peu tombé comme un cheveu sur la soupe, on ne s’y attendait pas" souligne Joffrey Dronne, qui gère, lui, le point de vente "E Cycle" en centre-ville du Mans et qui a clairement eu à faire face à un gros afflux de commandes dès le premier week-end de l’offre. On a pourtant jusqu’en janvier 2018 pour en profiter : pour tout achat d’un vélo à assistance électrique neuf à batterie lithium, l’Etat rembourse 20% du prix, dans la limite d’une somme de 200 euros.
Rouler surclassé
Ce coup de pouce de l’Etat peut permettre de rouler surclassé : "Pour une dépense équivalente après subvention, certains s’offrent le modèle du dessus, avec plus de confort, plus d’autonomie" remarque Pierre Giraud, "et d’ailleurs, mieux vaut ne pas choisir les vélos affichés à des prix bas, dans la grande distribution notamment. C’est la quasi-certitude d’avoir de mauvaises surprises. Des batteries à remplacer plus vite que prévu par exemple" fait remarquer Joffrey Dronne, chez qui on trouve les premiers vélos assistés aux environs de 1 200 euros, tarif qui peut donc fondre sur simple envoi de la facture et de justificatifs via le portail en ligne dédié.
Vélo made in France
Acheter un vélo à assistance électrique, ça a du bon : on fait un peu de sport malgré le petit moteur et surtout, c’est la possibilité de faire travailler des entreprises du grand ouest. Matra par exemple, conçoit et fabrique ses deux-roues "i-Flow", "i-Step", "i-Force" et "i-Speed" dans son site de la Manche. Autres acteurs sur le marché : Arcade Cycles, avec une usine d’environ 80 salariés à La Roche-sur-Yon. Rachetée recemment par Intersport, la Manufacture Française du Cycle, implantée près de Nantes, à Machecoul, fait quant à elle travailler 200 personnes et commercialise notamment la griffe "EXS".