Verneuil-sur-Avre : grève au lycée ce jeudi 1er avril
29 mars 2021 à 22h26 par La rédaction
Les enseignants du lycée Porte-de-Normandie à Verneuil-sur-Avre ont déposé un préavis de grève pour ce jeudi 1er avril. Ils s'érigent contre la suppression annoncée de cinq postes au sein de l'établissement.
"Les enseignants du lycée Porte-de-Normandie souhaitent exprimer leur colère et leurs vives inquiétudes quant à la préparation de la rentrée 2021" lit-on en préambule d'un communiqué adressé aux rédactions et annonçant une "grève locale" au sein de l'établissement, pour ce jeudi 1er avril. En cause ? Une réduction programmée de l'équipe enseignante : aux deux suppressions de postes qui leur avait été annoncées lors des derniers conseils d'administration -l'un en langue espagnole, l'autre en mathématiques-, les représentants du lycée ont appris que le Rectorat prévoyait d'en ajouter trois autres.
Le "mépris" du Rectorat
"Nous tenons à dénoncer non seulement les deux puis cinq postes en moins, mais également le mépris du Rectorat envers le travail effectué en amont et le vote du conseil d'administration. C’est une logique comptable qui dicte ces suppressions de postes, qui se généralisent dans l’Éducation nationale, avec des conséquences directes sur les conditions de travail des élèves : classes surchargées, possibles fermetures de spécialités ou d’options dans le futur et bien souvent, des classes qui se retrouvent sans enseignants" indiquent les professeurs du lycée Porte-de-Normandie.
Prise de parole jeudi matin
Suppressions de postes, effectifs alourdis, "mépris" de l'autorité de tutelle... "C’est pour toutes ces raisons que, avec leurs sections locales SNES-FSU et SNFOLC et soutenus par les associations de parents d’élèves FCPE et PEEP, les enseignants du lycée Porte-de-Normandie ont demandé une audience au Rectorat et déposé un préavis de grève local pour le jeudi 1er avril" est-il détaillé dans le communiqué. Une prise de parole est prévue à 10h devant l'établissement "afin d’expliquer les revendications des enseignants", qui témoigneront ensuite "de leurs conditions de travail ainsi que de celles des élèves, au quotidien".