[Vidéo] 2e RIMa : les militaires sur le départ
Publié : 28 janvier 2021 à 17h01 par Jonathan Lateur
La cérémonie préalable au déploiement des troupes en opérations extérieures s'est déroulée ce jeudi matin au camp d'Auvours à Champagné.
Départ imminent. Environ un tiers des 1 200 militaires qui composent le deuxième régiment d’infanterie de Marine s’apprête à être déployé en opérations extérieures dans les semaines à venir. La traditionnelle cérémonie préalable au déploiement des troupes s’est déroulée ce jeudi matin au camp d’Auvours à Champagné, en présence d’élus et de représentants de l’Etat : "C’est important car cela témoigne de la reconnaissance pour nos soldats qui s’engagent au service de la France. Compte-tenu de la crise sanitaire actuelle, les familles des soldats ne pouvaient être présentes, mais c’est aussi un message de reconnaissance pour elles" explique le colonel Jean-Pierre Chanard, chef de corps du 2e RIMa.
Trois missions distinctes
Les détachements mobilisés appartiennent aux première, troisième et quatrième compagnies. Trois-cent marsouins partiront en direction du Mali, une centaine prendront leur quartier dans le sud du Liban, enfin un contingent de soixante soldats s’établira en Guyane pour des missions prévues pour durer entre quatre et six mois. "Au Liban, nous agissons sous mandat de l’ONU pour venir en aide aux populations civiles, et surveiller l’espace aérien. Au Mali, il s’agit de poursuivre l’opération Barkhane de lutte contre le terrorisme et de formation des forces locales. Enfin, en Guyane, nous participons à la lutte contre l’orpaillage illégal dans le cadre de l’opération Harpie" détaille le colonel qui prendra lui-même la tête de la Force Commander Réserve au Liban.
Le 1ère classe Louis part pour la première fois
A peine un an après s’être engagé dans l’armée, Louis, 21 ans, va connaître sa première mission à l’étranger dans la bande sahélo saharienne (BSS). Ce Lillois d’origine affiche sa fierté de porter l’écusson du 2e RIMa : "J’ai une histoire familiale avec le régiment et le camp d’Auvours. Mon grand-père était le commandant en second du bataillon de Corée qui a été formé ici. Nous sommes une famille de militaires, alors je suis très motivé à l’idée de reprendre le flambeau" témoigne le jeune homme. Quant aux éventuelles craintes, elles sont vites dissipées : "Oui, il y a une légère appréhension mais on a signé pour ça. De plus, nous avons des excellents cadres et une excellente formation, alors tout va bien se passer..." positive l’intéressé.