Normandie : Emmanuel Macron a célébré le 79e anniversaire du Débarquement
Publié : 7 juin 2023 à 10h36 par Joris Marin / crédit photo : Sweet FM
Un moment important de notre histoire. La Normandie a célébré, ce mardi 6 juin, le 79e anniversaire du Débarquement des troupes alliées, en présence notamment du président de la République et de la Première ministre.
La Manche la veille, puis le Calvados. Le président de la République a débuté sa semaine en Normandie pour célébrer les 79 ans de liberté. Ce mardi 6 juin, Emmanuel Macron, qui était accompagné de la Première ministre Elisabeth Borne et du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a rendu hommage aux commandos marins français à Colleville-Montgomery. Le chef de l'Etat a remis les bérets verts aux élèves qui ont réussi leur stage commando lors de la cérémonie annuelle de l'école de fusiliers marins, aux côtés de Léon Gautier, dernier Français vivant à avoir participé au Débarquement. "Lors de cette journée spéciale, je pense à mes copains, à ceux qui malheureusement ne sont plus là, à ceux qui ne s'en sont pas sortis. C'est le sort qui a voulu ça", commente le vétéran âgé de 100 ans, dernier survivant du Commando Kieffer. Le 6 juin 1944, 177 soldats français, 177 fusiliers marins, dont Léon Gautier, débarquèrent sur Sword Beach, à Colleville-Montgomery, sous le commandement de Philippe Kieffer. Dix furent tués le jour-même puis autant les jours suivants. Seuls 24 hommes terminèrent la campagne de Normandie sans avoir été blessés.
Un échange avec une femme de 104 ans
A l'issue de la cérémonie de Colleville-Montgomery, Emmanuel Macron est allé à la rencontre du public : discussions, photos, dans une bonne ambiance. Il a notamment échangé avec Blanche Boulet, une femme de 104 ans, originaire de Ouistreham. Cette centenaire a fait le déplacement depuis son domicile situé dans la banlieue lyonnaise. Chaque année, elle revient en Normandie pour assister aux commémorations du Débarquement de 1944. Si Blanche Boulet ne fait pas son âge, c’est parce qu’elle a toujours été "dynamique", affirme la principale intéressée, qui n’a pas la langue dans sa poche. "Ce qui me maintient, c'est le travail. Les jeunes qui ne veulent rien faire, ils n'ont qu'à en prendre de la graine. Même à la retraite, j'ai toujours effectué beaucoup de choses, notamment du bénévolat" explique cette dame, qui lors de la Seconde Guerre mondiale, a fait office d'infirmière pour soigner les blessés civils et même des soldats, après avoir été formée aux gestes de premiers secours.