Pont-Audemer : il contourne l’interdiction avec ses bancs chauffants

Pont Audemer : il contourne l’interdiction des terrasses chauffantes avec ses bancs chauffants

Publié : 31 mars 2022 à 19h26 par Alizée Lanzarini / crédit photo : Sweet FM

C’est la fin des terrasses chauffées en France. Depuis ce 31 mars 2022, elles sont interdites, en vertu de la "loi Climat" qui a été reportée deux fois à cause de la pandémie de Covid-19. Certains établissements ont anticipé... et trouvé des solutions.

Issue de la "loi Climat", l’interdiction des terrasses chauffantes est entrée en vigueur ce 31 mars en France, après avoir été reportée deux fois à cause de la pandémie de Covid-19. Un coup dur pour les bars, cafés et restaurants déjà impactés par la situation sanitaire. Certains établissements ont toutefois anticipé pour trouver une solution plus écologique. C’est le cas dans l’Eure du bar "Le Palais de la Bière" à Pont-Audemer. Guillaume Debray, codirigeant de l’établissement, a inventé et propose sur sa terrasse des bancs chauffants. Ils consomment peu d’énergie et c’est un succès : "Maintenant les gens viennent ici juste pour ça. C’est vrai que c’est agréable d’être au chaud tout en restant dehors" constate-t-il.

Guillaume Debray :

Des bancs économiques et écologiques

L’idée était de trouver une solution plus responsable que les terrasses chauffées avec des radiants et peu coûteuse. "Ces bancs sont 100% en aluminium recyclé et recyclable. En consommation électrique, on est presque à 94% d’économies d’énergie. De plus, ils se coupent et se rallument automatiquement en fonction de la température extérieure. On avait fait une comparaison pour l’établissement au début. On a huit bancs. Si on avait opté pour huit radiants, on en aurait eu pour environ soixante euros d’électricité par jour, alors que là on est à peine à cinq ou six euros pour la journée" compare Guillaume Debray. Tout est fabriqué à Pont-Audemer.

Guillaume Debray :

Le jeune homme et son père commercialisent leur invention au travers de leur société "HotBench". Comptez minimum 2 000 euros pour avoir les fesses au chaud.