Quand la Covid-19 se rappelle à notre mauvais souvenir

La règle de 7 jours d'isolement reste en vigueur en cas de test positif.

29 juin 2022 à 17h42 par Nicolas Terrien

Les tendances de ces dernières semaines se confirment : l’épidémie continue de croitre en Centre-Val-de-Loire, mais aucune mesure coercitive n’est envisagée à ce jour. Les pouvoirs publics préfèrent marteler le respect des distanciations laissé à l’appréciation de chacun.

De là à parler d’une sixième vague... Le virus continue de progresser, sans que l’on perçoive, pour le moment, aucune inflexion. Au 28 juin, le taux d’incidence en Centre-Val-de-Loire est de 638 cas pour 100 000 habitants. D’un département à l’autre, cela varie, avec 530 pour le Cher et 626 pour l’Eure-et-Loir. Avec l’Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher est le département le plus touché de la région -672 cas-. Ce même mardi, la Première ministre Elisabeth Borne réunissait tous les préfets à Paris pour évoquer ce regain de l’épidémie. Le représentant de l’Etat en Loir-et-Cher se veut rassurant : "Pas question pour l’instant de mesures coercitives" assure François Pesneau, alors qu’approchent à grands pas les vacances d’été. Et le préfet de rappeler les gestes barrières "de moins en moins respectés" à ses yeux : gels, masques, distanciation... Et peut-être plus grave, le relâchement sur les règles d’isolement pour les personnes dépistées positives.

François Pesneau :

Pas de tension hospitalière pour l’heure

Dans un contexte plus que tendu dans de nombreux services d’urgences en France, François Pesneau indique que "la situation est sous contrôle" du moins en Loir-et-Cher le concernant. Les données révélées par l’ARS mardi soir font état de 266 personnes hospitalisées en lien avec le virus sur la région, et de 34 patients en soins critiques. Et si la situation venait à empirer au fil de l’été ? "En cas d’aléas, des plans pourront être déclenchés" explique le préfet, comme le Plan Blanc qui donne la possibilité de réquisitionner les personnels des hôpitaux déjà très éprouvés par ces deux dernières années. Avec le brassage estival, les pouvoirs publics misent sur la couverture vaccinale. En Loir-et-Cher, 88% de la population dispose de ses deux doses. On est à 66% pour la deuxième dose de rappel destinée aux personnes de plus de 60 ans. Un taux qui dégringole à 16,5% au niveau régional.