Rentrée des collèges : la cantine plus chère dans l'Eure

Florence Gautier

29 août 2023 à 17h00 par Emilien Borderie / crédit photo : Conseil départemental de l'Eure

Un effectif global en progression, des tarifs de restauration revus à la hausse et plus de deux millions d'euros de travaux réalisés : c'est la rentrée 2023 qui s'annonce dans les collèges de l'Eure.

"Le nombre de collégiens inscrits dans le public est, pour cette rentrée, en hausse de 1,33%, soit 29 022 élèves dont environ 4 300 dans le privé, contre 28 642 l'an dernier" indique Florence Gautier, vice-présidente du Conseil départemental de l'Eure en charge des Collèges et de la Jeunesse. "C'est, selon une étude démographique de l'INSEE, la dernière rentrée où le nombre de collégiens sera en augmentation" ajoute-t-elle : l'Institut national de la statistique anticipe, d'ici 2029, un recul de 3 100 élèves pour l'effectif global des collégiens eurois, qu'ils soient scolarisés dans le public ou dans le privé.

La cantine un peu plus chère cette année

Autre augmentation confirmée en cette rentrée 2023, celle du coût de la restauration : "Après avoir absorbé la forte augmentation des prix l'an passé, le département de l'Eure revalorise le tarif du ticket de cantine dans ses collèges publics de 0,20 euros, il passe ainsi de 3,15 euros à 3,35 euros, soit une hausse de 28 euros par an et par élève" explique la collectivité. Cadeau en revanche : "Comme chaque année, une calculatrice scientifique Casio sera offerte à tous les élèves eurois qui entrent en classe de 6e. A cette distribution, s'ajoute celle de la bande dessinée Scordatura, de Floriane Thurmeau, un ouvrage plébiscité dans le cadre des Dévoreurs de Livres".

Collège de Broglie

Une quarantaine de collèges vidéo-protégés

La période estivale aura par ailleurs été l'occasion de réaliser un total de plus de deux millions d'euros de travaux dans les collèges de l'Eure. La collectivité a notamment poursuivi sa politique d'installation de caméras : "Quarante-deux collèges sont à ce jour équipés de vidéo-protection, un autre est en cours d'équipement" fait-on savoir. "Si une dizaine d'établissements n'est pas vidéoprotégée, c'est le choix de leur Conseil d'administration, puisque le Conseil Départemental leur a proposé à tous d'équiper leurs établissements et d'en assumer tous les coûts en investissement et en fonctionnement" souligne Florence Gautier.