Saint-Pierre-de-Manneville : des chenilles causent la fermeture de l'école

Près de Rouen, l'école primaire Louis-Pergaud, à Saint-Pierre-de-Maneville, n'a pas attendu la fin de l'année scolaire, ce vendredi 4 juillet, pour fermer ses portes. Les parents sont invités depuis ce jour à garder leurs enfants chez eux, car des chenilles processionnaires ont été découvertes dans un arbre situé dans la cour de l'établissement, à la suite de démangeaisons signalées par des enfants. "Des boutons sont apparus sur le corps des enfants. Certains ont été plus touchés que d’autres et sont recouvert à 30-40%. Et avec la chaleur, en plus potentiellement les poils de chenilles, autant vous dire que le cocktail est un petit peu détonnant" indique le maire de la commune, Nicolas Amice.

Des élèves accueillis dans la salle du conseil

L'école est donc fermée, mais un accueil est toutefois maintenu pour les élèves dont les parents ne sont pas en mesure de se libérer. "On a mis à disposition une salle, la salle du conseil municipal de Saint-Pierre-de-Manneville, qui est d'ailleurs, pour la petite histoire, l'ancienne salle de classe. Les enfants sont accueillis. On en a sept aujourd'hui puisqu'on a quand même demandé aux parents, dans la mesure du possible, de garder les enfants parce que c'est quand même un peu dégradé. Pour les enfants, je n'ai pas l'impression que ça soit traumatisant. Je pense quand même aux petits qui ont encore des boutons" ajoute-t-il.

Laver les affaires à 60 degrés

Le maire, conformément aux recommandations des autorités sanitaires, demande aux parents de laver les vêtements de leurs enfants à 60 degrés. Des entreprises spécialisées interviendront ces prochains jours, afin de traiter le problème. "Une société va venir lundi pour faire un état sanitaire des lieux. Et suite à ça, on devra faire appel à une entreprise qui viendra pour retirer les nids, les brûler et éventuellement les traiter à l'insecticide, et réfléchir à un protocole pour ne plus avoir ce type de problème, en sachant que les poils de chenilles peuvent rester urticants pendant plusieurs années". A ce stade, aucun cas alarmant n'a été relevé parmi les élèves.