Tour de France à Rouen : des moments marquants et des anecdotes
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Modifié : 30 juin 2025 à 21h21 par Julien Dubois
Absent depuis 2012, le Tour de France arrive à Rouen ce 8 juillet. Une histoire avec la grande boucle qui remonte à 1949, date du premier passage, et qui regorge d'histoires et d’anecdotes plus ou moins connues. En voici quelques unes, sorties de notre musette.
A Rouen, ce mardi 8 juillet marquera le passage du Tour de France 2025, à l'occasion de l’arrivée de la 4e étape, en provenance d'Amiens. La "ville aux cent clochers", terre de cyclisme, a participé à sa manière à l'écriture de l'histoire de la grande boucle. "En 1957, lors de sa première participation, Jacques Anquetil a gagné sur ses terres. Il voulait le faire et il l'a fait. Il a lâché le peloton à quelques mètres de l'arrivée et a gagné l'étape […] En 1965, Felice Gimondi a revêtu le maillot jaune et il l'a gardé jusqu'au bout. Donc c'est à Rouen quand même que Felice Gimondi s'est fait connaître au grand public" rappelle Jean-Pierre Lecoffre, auteur de plusieurs ouvrages sur le cyclisme normand.
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Pierre Poulingue, enfermé dans une cave
La victoire de Jean Robic, en 1947, après une attaque dans la côte de Bonsecours fait également partie des faits marquants. Mais le Tour de France, c'est aussi des anecdotes plus confidentielles, comme celle du malheureux Pierre Poulingue, coureur seinomarin qui avait prévu de se faire remarquer lors de l'étape arrivant à Rouen en 1957. "Il était du club du VC Rouen. La course d'équipes a fait qu'il a été obligé d'aller chercher à boire pour ses leaders. Et à cette époque, pas de ravitaillement. Les coureurs, ce qu'ils faisaient, c'est qu'ils allaient dans les bistrots, ils s'arrêtaient auprès des fontaines, etc. Lui, il est descendu dans une cave d'un café et ça n'a pas plu au patron qui l'a enfermé, avant de le libérer quelques instants après. Mais résultat, lui qui voulait se montrer, il a finalement été lâché".
Jean-Claude Lebaube, maillot jaune d'un jour
Plus tôt, en 1912, le Rouennais Paul Duboc a lui aussi été frappé par la malchance, alors qu'il s'apprêtait à inscrire son nom au palmarès de la course. "Quelqu'un lui a passé un bidon. Et dans le bidon, il y avait quoi ? On n'en sait rien. Toujours est-il qu'il a été empoisonné par ce bidon, et que le temps de récupérer les autres étaient partis". En 1966, l'issue fut plus heureuse pour Jean-Claude Lebaube, à l'occasion de sa quatrième participation. "Il a porté le maillot jaune durant une journée. Il faut savoir qu'à Mesnil-Raoul, où il habitait, c'était la vedette d'après ce que me racontent les anciens de la commune. Ils avaient même créé un fan club, ce qui était plutôt rare à l'époque. C'était quelqu'un de très discret mais très disponible, et toujours aimable" souligne Jean-Pierre Lecoffre, qui croit en les chances de victoire ce 8 juillet du Normand Kevin Vauquelin, récent troisième du championnat de France et ancien pensionnaire du VC Rouen.
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"Mon rôle, ce sera surtout d’épauler Bryan Coquard et Alexis Renard dans l’approche des sprints" #TourDeFrance #DamienTouze #Normandie #Cofidis
— Sweet FM (@sweetfm.bsky.social) 30 juin 2025 à 21:09
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