Célèbre pour sa tapisserie et pour avoir vu grandir le chouchou du public de ce début de Tour de France, Kevin Vauquelin, Bayeux accueille ce jeudi 10 juillet le départ de la 6^e étape. 201,5 km jusqu'à Vire, d'où est originaire Thierry Gouvenou. L'ancien coureur, désormais directeur technique de la course, conçoit les parcours empruntés par les coureurs, dont celui-ci, sur ses terres et qualifié d'accidenté. "Là, j'ai trouvé des difficultés en Suisse normande, dans le bocage virois, dans le Mortainais. La journée va être une succession de côtes et descentes, et on a réussi à faire un cumul de dénivelé à 3 500m. C'est comparable, par exemple, à Liège-Bastogne-Liège qui est la classique phare du calendrier mondial".

Une succession de côtes

Six difficultés ont été répertoriées, mais il y en aura clairement plus, admet Thierry Gouvenou. A tel point que la course pourrait se durcir assez loin de l'arrivée, autour du 135^e kilomètre : "Je pense que ça va vraiment accélérer à partir de Mortain, où les sprinters et les gros rouleurs vont commencer à être en difficulté. Puis après, ça va être une course d'usure. Et à l'arrivée sur Vire, et notamment dans la côte de Vaudry, qui est à six kilomètres de l'arrivée, il va y avoir une explosion dans le peloton. Il n'y aura pas des écarts énormes comme en montagne, mais ça devrait être assez tonique comme final. À coup sûr, on aura un grand vainqueur à Vire".

Une grande fête pour ce retour dans la région

Et après deux journées festives pour voir passer le Tour en Normandie, le directeur technique de la course, dont la famille vit toujours dans le secteur Vire, s'attend à voir une nouvelle énormément de monde le long des routes. "Je sens que derrière, il y a tout le public, tous les fans de vélo qui ont suivi. On a fait des bonnes actions depuis trois- quatre mois dans toute la Normandie, j'ai envie de dire que tout le monde est au diapason". L'arrivée à Vire, estimée entre 17h14 et 17h40, sera jugée au bout d'une pente de 700 mètres à 10% de moyenne.