Travaux en ville : le maire du Mans répond aux critiques
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Modifié : 3 juillet 2025 à 19h48 par Jonathan Lateur / crédit photo : Clément Rohée
Alors que la multiplication des chantiers perturbe fortement le quotidien des Manceaux, le maire Stéphane Le Foll défend sa stratégie d’aménagement urbain et détaille les prochaines étapes du calendrier.
Aménagement des Chronolignes, allongement des rames de tramway, déploiement d’un nouveau réseau de chaleur... Ces trois projets d’envergure, engagés simultanément, transforment Le Mans en un vaste chantier à ciel ouvert. Piétons, cyclistes et automobilistes doivent redoubler de patience pour traverser la ville, notamment depuis la fin des 24 Heures. "Nous avons choisi de passer à la vitesse supérieure après la course, afin de respecter le calendrier global. Mais le plus lourd des perturbations est à venir, avec l’interruption complète du tramway prévue du 21 juillet au 18 août" prévient le maire, Stéphane Le Foll.
Trois mauvaises surprises
Parmi les secteurs concernés par les futurs aménagements des Chronolignes, trois zones posent aujourd’hui des difficultés inattendues. "Premier obstacle : nous allons devoir reprendre entièrement l’étanchéité des ponts qui franchissent la Sarthe et le canal rue d’Eichthal. C’est un chantier supplémentaire, non prévu initialement. Deuxième imprévu : place Washington, la découverte d’ossements a ralenti les travaux et nécessite une révision de nos plans. Enfin, à l’intersection de la rue du Docteur-Jean-Mac et du rond-point de Pontlieue, l’instabilité du sol nous contraint à élargir l’emprise du chantier et à fermer cet axe à la circulation" détaille Christophe Counil, adjoint au maire chargé des grands projets.
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"Ce n'est pas un calcul électoral"
Face aux critiques de l’opposition, notamment des élus écologistes qui l’accusent d’avoir calé le calendrier des travaux sur l’échéance électorale de 2026, Stéphane Le Foll se défend vigoureusement. "S’il s’agissait d’un choix électoraliste, j’aurais sans doute différé ces travaux pour ne pas avoir à en assumer les désagréments quotidiens. Mais différer, c’est fuir nos responsabilités face à l’urgence climatique et au nécessaire réaménagement de la ville. J’assume pleinement ces décisions. D’ailleurs, ceux qui me reprochent un supposé calcul électoral sont souvent les premiers à penser en termes d’échéances électorales. Ce n’est pas mon cas" conclut-il.