Vendée Globe : ces Sarthois qui ont fait le tour du monde derrière leur écran
/medias/l0xJtCR5nG/image/Virtual_Regatta1738083074720.jpg)
Modifié : 6 février 2025 à 15h08 par Clément Rohée
830 000 personnes ont pris le départ de cette édition 2024 du Vendée Globe de manière virtuelle, grâce au jeu "Virtual Regatta". Certains Sarthois font partie des meilleurs joueurs.
A chaque édition du Vendée Globe, nombreux sont ceux qui prennent la mer tout en restant à terre. Derrière l’écran de leur ordinateur, tablette ou téléphone, ils règlent leur cap, surveillent les vents et gardent un œil sur leurs adversaires. 830 000 "e-skippers" ont pris le départ de l'épreuve en ligne le 10 novembre 2024 sur "Virtual Regatta". Parmi eux, Maxime Bouvet, enseignant spécialisé à l’IME de Solesmes : "Le Vendée Globe, c’est très riche pédagogiquement" affirme celui qui a participé à la course avec les adolescents et jeunes adultes de l’établissement.
Top 30 monde et premier sarthois
"On peut travailler sur la géographie mais aussi sur les mathématiques. Tous les matins, on faisait un point sur le classement et ça donnait lieu à un exercice de calcul" explique Maxime Bouvet. Même si c’est lui qui préparait la route que le bateau allait suivre, les décisions stratégiques importantes étaient prises avec les jeunes de l’IME. Au final, leur bateau est arrivé dans le top 30 : "27e du classement mondial et premier sarthois, ça fait énormément plaisir et ça montre aussi que c’est pas parce qu’on a un handicap qu’on est moins bon".
Un œil sur ses casseroles, l’autre sur son bateau
Au Mans, pour trouver l’un des meilleurs joueurs de la ville, il faut s’aventurer dans une petite rue du centre et pousser la porte du restaurant "La Boîte à Déjeuner". Philippe Trosch s'adonne au jeu depuis une dizaine d’années : "Je participe aux courses majeures : le Vendée Globe, la Route du Rhum, la Jacques Vabre. Le jeu en lui-même est sympa mais surtout, ce qui est bien, c’est d’approfondir ses connaissances en météo et on va aller chercher à en savoir plus sur les vents, etc" souligne celui qui a pratiqué la voile -pour de vrai !- pendant une vingtaine d’années.