Disparition d’une joggeuse en Mayenne : une enquête ouverte pour "enlèvement et séquestration"

Les recherches se poursuivent en Mayenne

12 novembre 2021 à 18h36 par Jonathan Lateur

Vingt-quatre heures après la disparition d’une adolescente de 17 ans à Saint-Brice, la procureure de la République de Laval fait le point sur l’enquête.

Qu’est-il arrivé à Lisa ce lundi 8 novembre, au soir ? L’adolescente de 17 ans, sortie comme à son habitude faire un jogging en forêt, n’est jamais rentrée chez elle, dans le sud Mayenne, à Saint-Brice. Selon les données recueillies sur le réseau social Strava, sa course à pied qui a débuté à 15h49 n’aura duré que 5 minutes et 31 secondes, soit le temps de parcourir un peu plus d’un kilomètre. L’application semble ensuite s’être déconnectée à hauteur d’un croisement, non loin du chemin "Les Landes". Inquiets de ne pas la voir regagner le domicile familial, les parents de la jeune fille ont signalé par téléphone sa disparition à la gendarmerie vers 18h40.

 

Des recherches complexes

Dès l'alerte donnée, une vingtaine de gendarmes, un hélicoptère et deux équipes cynophiles ont été déployés afin d’entamer les recherches sur le terrain. Des investigations qui se sont poursuivies durant toute la nuit avant de monter en puissance aux premières heures de la matinée ce mardi 9 novembre. Dans le courant de l’après-midi, quelque 200 militaires, deux équipes cynophiles spécialisées en recherche de personne, un peloton à cheval et une dizaine de plongeurs étaient mobilisés. "Les recherches sont menées sur 190 hectares partiellement boisés et parsemés d’étendues d’eau" précise la procureure de la République de Laval, Céline Maigné.

Hélicoptère au-dessus de Saint-Brice

Une enquête ouverte pour "enlèvement et séquestration"

Lors d’un point presse tenu vers 17h depuis le tribunal de Laval, Céline Maigné est également revenue sur les suites judiciaires données à cette disparition inquiétante : "L’enquête a été confiée à la section de recherches d’Angers et à la brigade de gendarmerie de Château-Gontier. Elle est désormais ouverte du chef d’enlèvement et de séquestration. Cette qualification est punie d’une peine délictuelle dans l’hypothèse où l’auteur des faits libère volontairement et rapidement la personne retenue". Quant à l’homme placé en garde à vue dans la soirée de lundi après plusieurs appels passés à la gendarmerie, les premiers éléments ne semblent pas faire de lui un potentiel suspect.

Les précisions de la procureure de la République de Laval :