François Fillon confirme sa candidature

Un Sarthois à la tête de l’Etat ? L’hypothèse reste valable… François Fillon a annoncé ce mercredi 1er mars qu’il se maintenait dans la course à l’élection présidentielle. Faisant allusion à l'affaire liée à l'emploi présumé fictif dont aurait bénéficié son épouse Pénélope, le natif du Mans, ex Premier ministre, grand vainqueur de la primaire de la droite et du centre, a dénoncé une vaste tentative de déstabilisation : "L’état de droit a été systématiquement violé, la présomption d’innocence a disparu. Ce n’est pas moi seulement qu’on assassine, c’est l’élection présidentielle !".

Vers une mise en examen

Confirmant qu’il se rendra à une convocation de la justice le 15 mars, en vue d’une éventuelle mise en examen, il promet néanmoins de faire preuve d’une détermination redoublée pour continuer le combat : "La France est plus grande que nous. Elle est plus grande que mes erreurs. Elle est plus grande que les partis pris d'une large part de la presse. Et c'est parce que je suis totalement décidé à servir cette France là que je m'opposerai, de toutes mes forces, à ce que le hasard ou le calcul décident de son sort et de l'avenir des Français".

Démissions dans le staff de campagne

Peu après que François Fillon ait pris la parole, Bruno Le Maire, jusque là conseiller du candidat en charge des affaires européennes et internationales, a annoncé sa démission : "Je crois au respect de la parole donnée. Elle est indispensable à la crédibilité de la politique. Elle est la condition nécessaire pour mener sereinement les efforts de redressement de la France". Dans la foulée, démission également de Laure de La Raudière : la députée eurélienne était spécialisée dans les questions numériques.